Le martelage est un acte de gestion fondamental de la sylviculture.
Le martelage consiste à désigner avec un marteau forestier (d’où le nom de martelage) ou à la peinture les arbres qui vont devoir être coupés.
Dans certains cas, notamment dans les taillis ou pour les arbres à enjeux de biodiversité, les arbres désignés sont ceux qui vont devoir être maintenus.
Cette opération est l’acte fondamental de la gestion forestière qui va consister à désigner les arbres à récolter au profit des autres arbres qui vont poursuivre leur développement et assurer un certain nombre de fonctions (production, semencier, arbre paysager, protection des autres arbres, arbres à enjeux biologiques).
Le martelage se pratique de préférence à l’automne et en hiver ; ainsi pour les feuillus hors période de feuilles, on distingue mieux les qualités et les défauts du bois.
Le choix repose sur une réflexion de la part des personnes qui vont marteler sur la base des consignes données reposant sur le choix du propriétaire et/ou du gestionnaire avec comme objectif premier la pérennisation du peuplement. La réflexion intègre aussi la proximité des cloisonnements, la présence de zones humides, de routes, de sentiers, etc.
Lors du martelage, la première marque est faite sur le tronc, tandis qu’une deuxième s'effectue au niveau de la souche. Cela permet de s'assurer, après la coupe, que seuls les arbres identifiés ont été coupés ; en effet, lors des opérations d’abattage, les bûcherons ou les opérateurs d’une machine d’abattage recherchent ces marques.
Chaque bois martelé fait l’objet d’une mesure de son diamètre et est noté dans une fiche dite « fiche de martelage » où sont reportés son essence et son diamètre. Cette fiche servira de suivi de la parcelle (volume prélevé par rapport au volume initial, essences, etc.) ainsi qu’à l’établissement des contrats de vente dans le cas des ventes de bois sur pied.
Le martelage est ainsi au cœur du savoir-faire du forestier.
ACTUALITÉS
Stratégie nationale biodiversité 2030
Le 27 novembre dernier, La Première ministre Elisabeth Borne a présenté la Stratégie nationale biodiversité 2030 qui constitue la nouvelle feuille de route de la France pour sauvegarder la nature et préserver le vivant.
Elle a pour objectifs de réduire les pressions sur la biodiversité, de restaurer la biodiversité dégradée, partout où c'est possible et de susciter des changements en profondeur afin de contribuer à l’atténuation des dérèglements climatiques et à l’amélioration du cadre de vie des habitants et de leur santé.
Lors de la visite du président de la République fin novembre dans une forêt du Jura, a été lancé le programme « un jeune, un arbre ».
Ce programme a pour ambition que chaque collégien puisse planter un arbre et ainsi contribuer au renouvellement de la forêt française touchée par le changement climatique. Cette opération, coordonnée par France Bois Forêt, a démarré avec la rentrée 2023-2024 en accueillant 1000 classes volontaires avant une généralisation à la rentrée scolaire 2024.
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