Exploitation des bois et effet de serre

Aujourd’hui, dès que l’on parle de couper un arbre, il est toujours quelques écolos citadins qui se mettent à pousser des hurlements, en prétendant que cela contribue à augmenter l’effet de serre. C’est oublier qu’une forêt non exploitée évolue vers un stade d’équilibre (le stade climacique) où elle constitue certes un très important réservoir de carbone, mais où elle a cessé d’en fixer, la respiration des végétaux en rejetant autant dans l’atmosphère que leur photosynthèse n’en absorbe pour le fixer : c’est le principe même de l’équilibre.

Et si la forêt est exploitée ?

A l’opposé, si la forêt est exploitée, on en exporte d’importantes quantités de bois d’œuvre, de bois d’industrie, et de bois de feu, constitués de chaînes carbonées telles que la lignine. Les deux premiers constituent donc des stocks importants de carbone qui ne vont pas polluer l’atmosphère. Quant au bois de feu, il va certes repartir dans l’atmosphère sous forme d’eau et de CO2, mais c’est autant d’énergie fossile non renouvelable qu’il permet d’économiser. Et la repousse des bois, s’ils sont exploités rationnellement selon un bon plan de gestion, permettra de réduire à nouveau une grande quantité de CO2 pour en extraire le carbone et former la lignine et les autres composants du bois.  Si donc vous avez offert des chênes pour la reconstruction de la charpente de Notre Dame de Paris, dites-vous que vous avez non seulement fait une œuvre charitable, mais aussi que vous avez contribué à freiner l’effet de serre !

Source : Fransylva Limousin